Le sabre, arme conventionnelle, celle du cavalier, permet de porter des coups de pointe, mais aussi des coups de tranchant selon des règles et un esprit semblables à ceux du fleuret. C'est peut-être la plus spectaculaire des trois armes. Un arbitre juge la validité des actions ainsi que le déroulement du combat (sortie de piste, antijeu, comportement dangereux...).
La surface valable où les coups doivent être portés correspond aux parties du corps situées au-dessus de la ceinture et matérialisée, depuis l'utilisation de l'électricité pour cette arme, par une cuirasse électrique ou casaque. La surface du masque et la surveste sont toutes deux conductrices et permettent par l'intermédiaire du fil de masque et du fils de corps des adversaires et de l'arme de celui qui touche de déclencher l' appareil. Les lampes de couleurs des appareils de contrôle prouvent que les touches ont été portées sur la surface valable.
La validité des touches, quant à elle, est soumise à l'appréciation de l'arbitre, seul juge à décider l'attribution du point ou non. Il s'appuie sur un règlement précis (la convention) qui détermine selon la phrase d'armes (succession d'actions des tireurs ) qui vient de se dérouler quel tireur a la priorité et obtient le point.
Une touche sera détectée dès le contact entre l'arme d'un tireur et la cuirasse de son adversaire.