Le fleuret, arme d'estoc, soumise à convention...

Le fleuret, est souvent la première arme à être enseignée. C'est une arme de pointe ou d'estoc dont le caractère conventionnel porte sur la surface à atteindre et la manière de donner les coups, tout comme le sabre. Il obéit à un processus comparable à une conversation courtoise : un arbitre juge la validité des actions ainsi que le déroulement du combat (sortie de piste, antijeu, comportement dangereux...).

La surface valable où les coups doivent être portés correspond au tronc et est matérialisée, depuis l'utilisation de l'électricté pour cette arme, par une cuirasse électrique ou casaque. Cette surveste est conductrice et permet par l'intermédiaire des fils de corps des adversaires et de l'arme de celui qui touche de déclencher l'appareil.

 

La validité des touches, quant à elle, est soumise à l'appréciation de l'arbitre, seul juge à décider l'attribution du point ou non. Il s'appuie sur un réglement précis (la convention) qui détermine selon la phrase d'armes (succession d'actions des tireurs) qui vient de se dérouler quel tireur a la priorité et obtient le point.

Une touche ne sera détectée que si l'effort de pression sur la cuirasse est au minimum équivalent à 500g et si le contact réel entre la pointe enfoncée et la cuirasse est suffisament long (non-détection des coups fouettés).